Kristina Olianiouk
28 ans, Marseille
Passionnée de photographie depuis toujours, Kristina Olianiouk a d'abord obtenu son diplôme en anthropologie et ethnologie, avant de se consacrer à des études en architecture à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-La Villette. Son regard sur le monde et son approche de la photographie se sont construits à l’intersection de ces disciplines, où l’humain, l’espace et l’image dialoguent en permanence.
« Il y a un côté social dans la photographie qui m’attire. Faire de la photo, c’est avant tout sortir, s’ouvrir au monde, voyager, observer. Rencontrer. Marcher, regarder. Prendre le temps de s’arrêter. »
Kristina a appris à maîtriser son appareil photo seule, en affinant son regard au fil des années. Passer sa jeunesse dans une ville aussi culturellement riche que Paris a indéniablement nourri sa vision artistique, lui permettant de développer une approche personnelle de la photographie.
Ses voyages au Sénégal, au Guatemala, en Colombie, au Cambodge et surtout ses deux années passées au Mexique ont nourri son approche photographique. À travers son objectif, elle cherche à capturer la richesse des cultures, le quotidien des gens, ainsi que les contrastes entre paysages naturels et urbains. La photographie devient ainsi un moyen pour elle de se questionner sur notre perception du monde, notre place en son sein et les conséquences de nos actions.
« J’aime me promener avec mon appareil photo toujours prêt à capter l’instant, surtout lors de mes voyages. J’aime errer dans des rues inconnues, découvrir des coutumes nouvelles, croiser des visages inconnus, me retrouver face à des paysages nouveaux et capturer ces moments qui se présentent à moi. »
La formation en architecture qu’elle a suivie a profondément enrichi sa pratique photographique, apportant un regard nouveau sur la composition, l’espace et l’interaction entre les éléments. La photographie devient ainsi pour elle un moyen de questionner la réalité, d’explorer les dynamiques sociales, environnementales et culturelles, et de susciter une réflexion sur notre rapport à l’autre, à nous-mêmes, et à la nature.